CLAM FESTIVAL # 6 aux couleurs de l'Afrique

L’association Dire le Monde a le plaisir de vous présenter la 6ème édition du CLAM' FESTIVAL, le festival des musiques du monde du sud parisien qui, chaque année vous fait voyager à travers une culture différente.
Cette année, du 13 au 15 mars 2014, nous vous emmenons en Afrique de l’Ouest pour découvrir ou redécouvrir cette région aux multiples richesses. Petits et grands, experts ou novices, clamartois, promeneurs, vous pourrez suivre ce voyage aux couleurs de l’Afrique grâce à un programme original qui brise les clichés!
Concerts, master class, projections d'un film documentaire, exposition, espace de restauration aux saveurs africaines et village associatif : tout sera concocté pour vous faire vivre un moment de partage et de rencontres.

// LE PROGRAMME //

// 13 MARS AU BAR LE SÈVRES // > Entrée Libre

★ 20h00 : Concert de Maryse Ngalula & Jean-Remy Guédon

Créé en 2011, le duo propose au public une alliance unique entre la musique traditionnelle congolaise et les improvisations électro-jazz au saxophone et à l’ordinateur. Les compositions de Maryse Ngalula invitent à découvrir les sonorités des langues telles que le Swahili, le Lingala, le Tshiluba, mais aussi le Français et l’Anglais. Le pari réussi de conjuguer tradition et modernité se symbolise par les improvisations free jazz de Jean-Rémy Guédon au saxophone ténor. Pour ce duo, il a composé des suites rythmiques à l’ordinateur apportant une dimension profonde à cette musique qui rassemble deux continents.

// 14 MARS AU CONSERVATOIRE HENRI DUTILLEUX //

★ De 17h00 à 18h00 : Masters class > Entrée Libre

- Master class autour du N’goni, animée par Abou Diarra (Tout niveau)
Le N’goni est l’un des trésors d’Afrique de l’ouest, plus particulièrement du Mali et de la région du Wassoulou. Instrument de musique incontournable de la culture musicale mandingue, il existe depuis la nuit des temps.(environ 12e siècle)
Avant de le découvrir sur scène, Abou Diarra viendra vous présenter son instrument de prédilection, le Kamale n’Goni.
http://aboungoni.com/

- Master class de percussions africaines animée par l’association ACCES (Tout niveau)
Les rythmes en Afrique sont multiples. Chaque pays s'appuie sur une rythmique différente pour exprimer des choses aussi essentielles que le sens de la vie.
Jouer de la musique, c’est témoigner d'une connaissance et la transmettre. C’est aussi révéler la diversité d'un continent, ses multiples richesses symboliques, mystiques et spirituelles.
Nous vous proposons un embarquement immédiat pour un voyage rythmé au son des djembés et des doums du continent Africain et des traditions ancestrales...

★ 18h00 : Répétition publique de "Djeuh Djoah, qu’est-ce que tu Fela?", de Koffi Kwahulé, par la compagnie La Bande de Niaismans > Entrée Libre

La compagnie La Bande de Niaismans, a pour but de mettre en scène les auteurs de la francophonie et se tient dans une volonté de recherche, de questionnement et de partage avec le public.
Actuellement en résidence d’écriture plateau avec l’auteur ivoirien Koffi K ahule, au théâtre Le Magasin à Malakoff, pour la préparation de la pièce "Djeuh Djoah, qu’est-ce que tu Fela?", la compagnie, se propose de vous ouvrir les portes d’une répétition afin de donner à voir une étape de travail dans la création de ce spectacle.
Fela Kuti, créateur du courant musical de l’Afro-beat, emblême de luttes sociales et politiques, est mort il a quinze ans où en est-on aujourd’hui de l’Afro beat et de l’influence de Fela ?
http://labandedeniaismans.wordpress.com/

★ 19h30 : Le Show des écoliers Clamartois (NAP)
Les enfants des écoles élémentaires de Clamart viendront vous présenter le fruit de leur travail réalisé pendant l’atelier MAO & MUSIQUES DU MONDE, animé par l’association Dire Le Monde dans le cadre des NAP (Nouvelles activités périscolaires).

★ 20h00 : Les Concerts > 7/10 Euros

// Miji Claudio //
Mii Claudio est auteur-compositeur-interprete multiculturel. Cet Afro-franco- lusophone, utilise dans ses chansons différents dialectes et langues. Sa carrière commence a Paris dans les années 80 aux côtes du saxophoniste caribéen, Eddy Gustave.
Dans les années 90, il saisit l’opportunité qui lui est offerte d’évoluer dans la world music avec le groupe indien Sanguith-UNION. Il en devient le chanteur phare sous la direction artistique d’Alphonse Pragassam, le parolier du groupe et d’Albert Assa ag, le compositeur de Boris Vian.
Par la suite, il décide de s’orienter vers d’autres horizons et côtoie des artistes africains tels qu’A doula e Dia ate du trio a - ora, oncana-Maiga, l’arrangeur d’Africando, le atteur Gu ilong, Rido a onne, etc
Il viendra nous présenter son nouveau projet aux côtés de musiciens clamartois et nous livrer son énergie hors du commun.

// Abou Diarra //
Marqué par la culture ancestrale des chasseurs mandingues, Abou Diarra est un joueur de n’goni (harpe guitare malienne) au parcours atypique et étrange.
Formé par un maître virtuose et aveugle, connu sous le pseudonyme du « Vieux Kanté sans commentaire», il a sillonné, pendant plusieurs mois, les routes d’Abidjan-Bamako- Conakry... à pied, accompagné de son seul instrument. Traversant les villages les plus reculés d’Afrique de l’Ouest, il y a puisé tour à tour des sons cachés traditionnels et des musiques urbaines contemporaines... Sa musique parle du voyage, de l’exil, du mouvement... Il explore et cherche des harmoniques hors des gammes traditionnelles en ajoutant des cordes à son instrument, en expérimentant des techniques inspirées des grands du jazz et du blues, en utilisant son n’goni comme une guitare, une basse, une harpe ou une percussion...
Dès la sortie de son premier album en Afrique, il est reconnu comme une étoile montante, soutenu par le public et le Ministère Malien de la Culture. Il fait parti des nouveaux artistes en vogue en Afrique de l’ Ouest.
http://aboungoni.com/

// Bim Bam Orchestra //
Bim bam orchestra est né en 2009, à l’initiative de deux musiciens fans d’afro beat. Structure de groupe afro orchestral en tête, (Section rythmique conséquente, guitare et claviers enivrants, grosse section cuivre, voix percutantes…) les douze musiciens du Bim bam Orchestra ont forgé leur style au coeur même du répertoire de Fela Kuti, père du genre. Ils n’en proposent pas moins une relecture enrichie par la diversité de leurs influences : un groove résolument afro, métissé de funk, de hip hop et de motifs latins, portant des thèmes énergiques aux accents éthiopiens ou caribéens.

★ TOUT AU LONG DE LA JOURNÉE…

Le public pourra profiter d’un bar et d’un espace de restauration aux saveurs africaines avec des plats préparés par l’Association des femmes sénégalaises de Missirah Sirimana en France.

Une exposition plastique par le collectif Rhizome sera également installée toute la journée dans le Hall du Conservatoire.

Jeunes plasticiennes en quête de partage, les membres du collectif Rhizome on choisi de faire dialoguer leurs travaux pour une exposition qui explore la question de la construction identitaire, à travers son caractère fragile, instable et éminemment composite.
« Rhizome », un mot qui évoque les fondations d’un réseau organique. Ce projet approche des problématiques qui nous violentent, nous bouleversent et nous positionnent en tant qu’élément vivant d’un monde en constante mutation.
http://www.expositionrhizome.com/

// 15 MARS AU CINEMA JEANNE MOREAU //

★ 18h15 : Projection du film "Valdidio N’Diaye, l’indépendance du Sénégal", d’Amina Leclerc N’Diaye suivi d’un débat avec la réalisatrice > 6,50 / 5 Euros

Héritier du royaume des Gelwaar, Ministre de l'Intérieur du Sénégal, Valdiodio N'Diaye, personnage mythique, est confronté à son destin lorsqu'il affronte le Général de Gaulle, le 26 Août 1958 à Dakar et qu'il exprime, du haut d'une tribune, l'aspiration de tous les peuples d'Afrique noire : "Nous disons indépendance, unité africaine et confédération".
En 1962, deux ans après l'indépendance du Sénégal, le destin de Valdiodio N'Diaye bascule dans la tragédie. Accusé de complot contre l'Etat, ce leader africain qui a oeuvré pour la liberté et prouvé son attachement aux valeurs démocratiques, se retrouve en prison, tenu dans l'isolement le plus terrible, pendant douze longues années.
Le plus grand lycée d'Afrique de L'Ouest porte son nom et les jeunes Sénégalais le comparent à Nelson Mandela.
"Aujourd'hui, on peut s'interroger sur l'élimination systématique des élites africaines, au moment crucial de son histoire. Le Sénégal, qui passait alors pour un modèle de démocratie, n'a pas échappé avec le Président Senghor, à cette dérive politicienne. Des archives rares et des témoignages uniques évoquent cette épopée des indépendances et la personnalité d'un grand homme : Valdiodio N'Diaye".
Valdiodio N'Diaye et l'Indépendance du Sénégal a été selectionné dans de nombreux festivals internationaux : Festival international du film de Namur, Festival d'Amiens, Festival de Fribourg en Suisse, Festival Vues d'Afrique à Montréal, Festival Images d'ailleurs à Paris, présenté à Cannes en 2000.
http://www.amina-ndiaye-leclerc.com/index.php?page=Video-et-DVD

Horaires

// Le 13 Mars > de 20h00 à 21h00
// Le 14 Mars > de 17h00 à 00h00
// Le 15 Mars > de 18h15 à 20h00

Tarifs

// Le 13 Mars > Entrée Libre
// Le 14 Mars > 10/7 euros
// Le 15 Mars > 6,5/5 euros

A savoir

Contact :
direlemonde@gmail.com