Apocalypse selon Stavros
Texte et mise en scène Gérard Watkins
Propos/ Gérard Watkins
Apocalypse selon Stavros est né d'une intuition. De partir avec Maxime Lévèque sur les traces de l'Apocalypse de Jean de Patmos, et de l'essai critique posthume de DH Lawrence, pour interroger ce que cette oeuvre révèle sur une partie du monde occidental appelée Europe. Douze jours d'immersions et d'improvisations en totale liberté pour chercher à l'endroit même où le poème sanglant et terrifiant fut créé, son antidote, pour débarrasser l'homme de l'idée de la fin, de la sélection, de la punition et du jugement. Car Stavros voit, comme le décrit Deleuze dans son introduction du livre de Lawrence, que l'apocalypse n'est ni jouée par Donald Trump dans le rôle de l'Antéchrist, ni inscrit dans le désastre écologique de la planète qui mène à la fin du règne humain, mais bien dans l'organisation du monde telle qu'elle existe déjà, avec ses frontières, ses iniquités, ses armées, son système éducatif, ses chars Titus, ses dettes, ses plans d'austérités, ses médias. De son effroi, Stavros assistera à son apocalypse, c'est à dire à sa révélation, renouveau de son être, et ses possibles relations avec l'autre. Stavros a un objectif. Interroger l'Apocalypse. Qui définit la pensée Européenne depuis des siècles. User de la même force visionnaire pour exposer ce qu'elle est, et non ce qu'elle raconte sur le désir de certains de s'en sortir quand d'autres périssent. De démanteler par une poétique le projet économique, sociétal et culturel, là, où Lawrence tentait de démanteler le christianisme. Il y a là extension du domaine de la lutte envers les manipulations de la peur, ses outils, sa fabrique mondiale. L'art de l'apocalypse n'est pas l'art de la prophétie effrayante.
L'art de l'apocalypse est l'art d'en révéler la présence dans le geste enfermant du jeu de la société moderne avec la peur.
L'art de l'apocalypse consiste à faire comprendre que nous sommes en plein dedans.
L'art de l'apocalypse est le jeu des images qui libère de la peur.
L'apocalypse, c'est l'homme qui fini par sortir dans le jardin pour choisir la branche avec laquelle il va se flageller.
L'apocalypse, c'est le mur.
L'apocalypse, c'est ce qui fiche et fige les êtres.
Stavros, en un contre-poème épique, va jouer sans cesse avec le contenant et le contenu.
Avec désinvolture et légèreté.
rencontre avec l’auteur et l’équipe de création
le vendredi 09/03 à l'issue de la représentation
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Réserver en Ligne
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Horaires
Du mercredi au samedi à 20h30
Dimanche à 17h
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Tarifs
TARIFS /
Plein : 14€
Réduit : 10€ sur présentation d'un justificatif
(Intermittent, chômeur, étudiant, moins de 25 ans, Rsa)
Bagnoletais : 8€
Moins de 18 ans : 5€
A savoir
INDICATIONS D'ACCÈS /
À 5 minutes à pied du Métro Gallieni (ligne 3) : En sortant du métro, prendre l'avenue Charles de Gaulle sur la gauche en direction du Centre Ville. Continuer toujours tout droit dans la rue Sadi Carnot. Prendre à gauche rue Marie-Anne Colombier.
En voiture : Sortir à Porte de Bagnolet. suivre direction Centre Ville - Marie. Du parking de la Mairie, à pied, prendre la rue Charles Graindorge. Au bout, à gauche, rue Marie-Anne Colombier.
En Bus : 76 ou 122 arrêt "Église de Bagnolet" ou 318 arrêt "Marie-Anne Colombier"
En Vélib : rue Raoul Berton ou Place de la Mairie