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Cie TACA - A la Lumière des flammes, conte pour enfants de 7 à 10 ans
Cie TACA - A la Lumière des flammes, conte pour enfants de 7 à 10 ans
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Cie TACA - A la Lumière des flammes, conte pour enfants de 7 à 10 ans

Périgueux (24000)

RESUME: Sorcière ! ou Guérisseuse ?
Un conte moderne à l’ombre des bûchers.

Tituba erre à travers l’île de la Barbade jusqu’à ce que son chemin croise celui de Man Yaya, la guérisseuse. Cette dernière prend sous son aile la jeune orpheline et lui enseigne les plantes, les remèdes et à lire les signes de la nature. Une fois devenue adulte, Tituba parcourt le monde afin d’user de son don et vient en aide à ceux qui en ont besoin. Elle rencontre alors une jeune princesse terrifiée à l’idée de grandir. Grâce à son savoir et à ses pouvoirs, elle guide la jeune souveraine sur le chemin de l’âge adulte. Mais on est jaloux de son succès, on voit d’un mauvais œil l’arrivée dans le pays de cette étrangère... Le conte aborde la difficile question du rapport à l’autre, aux préjugés, aux discriminations à travers le récit de la vie de Tituba, tour à tour sorcière et guérisseuse.


PROJET: Éclairer le passé :
Lutter contre les discriminations du présent.

C’est à la lumière des flammes que l’on contait jadis des histoires qui faisaient mourir de rire ou de peur. Tous rassemblés autour du foyer, les récits se transmettaient de bouche à oreille. Les flammes sont aussi celles du bûcher où pendant deux siècles, on a brûlé les femmes coupables de sorcellerie. Le spectacle porte sur l’histoire de ces femmes. Nous avons créé notre conte dans le cadre du programme Création en Cours des Ateliers Médicis - Ministère de la Culture. Le spectacle s’est élaboré lors d’une résidence artistique en milieu scolaire de 6 mois au sein de la classe de CM1-CM2 de l’école René Depouy dans le Lot- et-Garonne. Notre conte abordant des thématiques complexes: la discrimination, la persécution, les questions de genre et de tolérance ; nous avons voulu être au plus proche du regard qu’ils portent sur le monde. Afin de pouvoir aller à la rencontre du plus grand nombre, ce spectacle s’adapte à tous types d’espace et peut être représenté aussi bien dans les écoles, les bibliothèques, en plein air que dans les théâtres.

Les enjeux du projet :
•Lutter contre les discriminations
•Sensibiliser à l’écologie et au respect de la nature
•Déconstruire les stéréotypes de genre
•Éveiller à l’art contemporain
•Enrichir le vocabulaire et initier à la littérature

NOTE D’INTENTION

Victimes, libres et rebelles :
Que nous raconte les sorcières aujourd’hui ?
Parler de sorcières, c’est évoquer pêle-mêle : chapeau pointu, balai volant, abracadabra et petite vieille au nez crochu. Cependant derrière l’image consacrée, il y a une réalité : le crime de sorcellerie. Les sorcières sont ces femmes que l’on accuse de communier avec le diable et dont on purgera la société par le feu du XVème à l’aube du XVIIIème siècle. Le crime de sorcellerie est avant tout un acte de domination des hommes sur des êtres qui vivent en marge de la société. Il peut être considéré comme un féminicide de masse car il touche à 80% des femmes, fréquemment des sages-femmes, des guérisseuses détentrices d’un savoir en dehors des dogmes ou de vieilles femmes célibataires qui échappent à toute tutelle masculine. Parce qu’elles sont puissantes, parce qu’elles sont libres ou savantes, les sorcières transgressent les normes de la société patriarcale.

En prenant des sorcières pour personnages principaux du spectacle, je reviens à l’origine du mythe et aux sources de notre imaginaire. Comment rendre justice à ces femmes et créer une figure singulière de sorcière positive, porteuse d’espoir, modèle de liberté, de tolérance et d’émancipation ? Ce thème renvoie à notre réalité. Réfléchir sur les injustices d’hier, c’est tendre un miroir au présent et refuser les 149 féminicides de l’année 2019 en France. Les mécanismes de persécutions des sorcières mettent en lumière les logiques de haine et de rejets. Les affaires de harcèlement scolaire nous montrent que les enfants aussi peuvent en être victimes autant que bourreaux et qu’il convient de créer tôt un espace de dialogue.

La sorcellerie :
Une nature sauvage !
«Cueillez du houx à la nuit tombée et faites-le brûler dans un grand feu, au centre d’un cercle de sel, un soir de pleine lune !» Les rituels magiques des sorcières s’appuient sur les éléments, les plantes et les saisons ; leur puissance provient de l’observation de la nature et de son écoute attentive. Loin de chercher à domestiquer et à transformer la nature, la sorcellerie nous invite à repenser le regard qu’on porte sur elle. Elle questionne nos représentations symboliques de la nature, la célèbre pour sa richesse et développe notre capacité d’empathie à son égard. L’écologie n’est pas ici abordée par le spectre de la catastrophe climatique mais encourage à respecter et à protéger l’environnement en enrichissant notre rapport symbolique à la nature.

Dépasser nos angoisses ?
L’enseignement des contes.
Depuis toujours, les contes questionnent les interdits sociaux et moraux. Ils interrogent notre capacité à vivre ensemble, à tisser des liens avec autrui. Ils nous invitent à penser le rapport entre notre être profond et l’autre, en ayant recours à des schémas, des stéréotypes. Grâce à une langue singulière chargée de symboles et de métaphores, le conte instaure une distance, décale les situations afin de les rendre plus accessibles. Il donne des formes concrètes à nos inquiétudes, met en images nos angoisses afin de mieux les dépasser. La complexité de l’être se met en scène sans psychologisme. Chacun se projette dans la fiction et la fait raisonner en lui. Le conte nous invite donc à sortir de nous-mêmes et développe notre empathie. La racontée constitue un rite social fédérateur.

À la recherche du merveilleux...
Quand théâtre, peintures et sculptures s’entremêlent.
Les comédiens tour à tour conteurs et personnages nous transportent dans la vie de Tituba. Un aller-retour s’opère entre le récit et l’incarnation. Ils prennent à leur charge une alternance de points de vues entre les personnages et le narrateur. Pour nous transporter sur l’île de la Barbade, les comédiens activent par la parole et la gestuelle des objets chinés ou créés pour le spectacle
: mains en porcelaine, mannequin, flacon et bouteilles en verre, papiers… Ces objets suggèrent l’étrangeté et sont détournés de leur fonction première. Ils invitent l’enfant à se créer d’autres représentations et images de l’univers des contes. Progressivement en effet, les objets prennent vie, s’animent, évoluent dans l’espace et deviennent eux-mêmes des personnages. Le théâtre se mêle à la marionnette et le jeu, aux arts plastiques. Les comédiens transforment l’espace scénique au fur et à mesure de la représentation. Ils peignent sur le sol des formes abstraites, d’où surgissent l’univers mental de l’enfance.

L’univers du conte merveilleux mène à de multiples perspectives de recherches plastique. Comment par la parole et une économie de mouvement, faire exister dans l’esprit des spectateurs les situations, les personnages et l’univers du récit ? Les costumes sont pensés comme un élément fort de la mise en scène. Ils prennent la forme de multiples éléments : des manches, des fraises, des plastrons, ect... qui se superposent et se combinent. Nous reprennons des éléments traditionnels des costumes de l’époque Renaissance, tout en les réinterprétant pour y introduire un décalage : par l’usage de matériaux non conventionels ou par un travail de matiérage, de couleurs et de textures. Les costumes permettent aux comédiens de modifier leur apparence corporelle, en jouant sur les proportions et les volumes de leur corps. La manipulation de ces accessoires textiles est incorporée à la mise en scène et est intégrée à la dramaturgie.


Si vous disposez déjà d'un Espace Spectable, renseignez l'adresse email associée.



A partir de 800€

Contact

Virginie Auvert 06 37 97 79 20
Pauline Dragon 06 78 86 39 85
taca.theatre22@gmail.com

Sur le net

https://www.youtube.com/watch?v=zp81iz8qX8E

Site http://theatretaca.com



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